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La dolce vita – Train trip en Puglia

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Où se marier en Italie ? Un petit tour du propriétaire dans le Sud de l’Italie.

Les Pouilles, le talon du paradis italien

Cet été, je suis partie à l’aventure avec un ami dans le sud-est de l’Italie, sur un coup de coeur suite à une magnifique photo d’un village sur une falaise aux Pouilles.

Pour le coup, nous avons décidé de faire un road trip, mais sur les rails : en ne se déplaçant qu’en train. Nous sommes donc arrivés plein d’espoir à Bari pour y découvrir une ville plutôt… en dessous de nos espérances. Les habitants eux-mêmes le disent, Bari ce n’est pas la destination de rêve.

Qu’à cela ne tienne, nous étions là pour le paradis, on est donc allés le chercher !

Lecce

Dès le lendemain, nous avons donc marché 30 minutes jusqu’à la gare, pris un train pour Lecce, une ville au centre des terres mais qui nous donnaient accès aux plages de l’Est et de l’Ouest plus facilement.

Voyager en train en Italie est assez facile, il y a plusieurs compagnies de train dans toute l’Italie, seulement deux dans le sud, comme les réseaux d’autoroute que l’on a en France. Il y a aussi une application mobile qui nous a parfois sauvé la vie faute de borne pour prendre les billets sur place ou de personnel. Elle s’appelle Trenitalia, je vous conseille de la prendre si vous allez en Italie.

Deux heures de train plus tard, nous voilà à Lecce, où l’on s’aperçoit que notre logement se trouve encore une fois à 30 minutes de marche (avec les sacs). On recherche un bus, un vélo libre service, n’importe quoi qui pourrait nous faire économiser temps et effort sur notre séjour, mais rien. Pire que ça : la ville a l’air complètement morte, peu de gens dans les rues, une chaleur de dingue, un soleil de plomb et nous, qui nous demandons où on a atterit.

La maison, elle était plutôt très cool, avec deux chambres, deux salle de bains, un rooftop et une chambre à l’étage ne contenant qu’une chaise et un tapis (pourquoi pas). La gérante est surprise que nous n’ayons pas de voiture et a même un peu pitié de nous je crois.

Ce jour là, on a voulu manger à 14h, parce qu’on est arrivés à cette heure là. Tout était fermé. Y compris les supermarchés. Jusqu’à 16-17h. On a quand même réussi à trouver un petit resto ouvert mais pas fameux, on taira le nom. A 17-18h, nous voilà en vieille ville, un très beau quartier de Lecce, quand tout d’un coup, la ville s’est parée de personnes en chair et en os ! Nous n’étions pas seuls ! Une autre Lecce nous est apparue : une ville habitée, joyeuse, musicale et vivante. C’est comme ça qu’on a compris que les Italiens (en tout cas dans le sud) s’arrêtent de vivre l’après-midi et reprennent vie le soir venu ! Je le savais pour l’Espagne, je ne l’avais jamais vraiment expérimenté, mais là c’était le jour et la nuit, c’est le cas de le dire ! On était ravis ! De l’animation, des spectacles de rue, des concerts, des gens qui papotent dans la rue (beaucoup beaucoup beaucoup de gens) car les Italiens aiment bien seulement chiller dans la rue, debouts, assis, papoter, manger des glaces, sans forcément squatter un bar.

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Otranto

Direction les plages de l’Est, à Otrante, où nous partons en autocar avec Trenitalia pour 50 minutes.

Cette fois-ci, depuis Lecce, on a essayé de prendre un bus pour aller à la gare, on en a trouvé un auquel on a fait des signes parce qu’on avait pas trouvé d’arrêt de bus, il nous a déposé près de la gare, mais pour le coup, c’était un coup de chance car on a réessayé plus tard et aucun bus ne s’est arrêté !

Une fois arrivés à la gare, on a donc pris un car pour Otrante.

On arrive à une gare un peu seule et perdue, de laquelle il faut descendre 15 minutes à pied pour arriver dans la ville, avec ses plages de ville : une partie parasol, une partie libre, et une partie port.

Pas trop désagréable, c’est bien une plage de ville, rien de vraiment paradisiaque mais on avait chaud, on ne s’est pas fait prier !

Ensuite on a visité la vieille ville d’Otranto, avec ses petites boutiques qui vendent des spécialités culinaires locales, des savons, des bijoux, etc, et des Ape Calessino pour s’offrir une petite balade en trois roues.

Le soir, retour à Lecce où nous avons testé un très bon resto en dehors de la vieille ville qui fait tous les plats avec et sans gluten (pizzas, pasta, tout ça tout ça), et qui s’appelle La Pagghiara.

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Gallipoli

Le lendemain, direction la mer à Gallipoli (1h30 en train).

Nous voilà enfin à la mer, on tombe immédiatement sur un sorte de digue faite de cubes en béton où des gens se baignent, sans que ce soit vraiment une plage, plutôt une opportunité avec de l’eau dedans.

On a tout de suite sauté dans l’eau donc. Mon ami a pu emprunter un masque pour aller jeter un oeil ou deux sous l’eau à un gentil Italien. Le même Italien qui venait de se laisser couler en bouteille pour me montrer s’il avait pied et me rassurer sur ce qu’il y avait sous l’eau. Il nous a bien fait rire celui là. Je crois que je l’ai bien fait rire aussi en marchant à genoux et à tâtons sur les rochers de peur de me couper avec un coquillage.

La vieille ville de Gallipoli, c’est comme on l’imagine en Italie, avec de belles maisons en pierre, des étendages aux fenêtres avec du linge tout propre qui vole au vent, le clocher de l’église qui joue une douce mélodie et les Italiens qui se saluent dans la rue en italien (dont je ne pigeais pas un mot puisque j’avais fait espagnol à l’école).

C’est d’ailleurs à la fois frustrant et magique d’entendre parler italien sans comprendre, parce que même si j’ai pas arrêté de sortir des mots en espagnol, entendre parler les italiens et imaginer ce qu’ils se disent, avec cet accent chantant où chaque phrase semble être une interjection, c’est assez inspirant !

Ensuite, on a voulu aller à Punta della Suina, une plage idyllique sur Google images, qui était en fait un paradis tropézien du transat et du parasol. La plage était overfull, peu de familles, beaucoup de jeunes italiens et italiennes tous mieux gaulés les uns que les autres, et assez peu de place au côté sauvage. On a quand même profité de la mer à 28 degrés, avec un sol rocheux recouvert de sable, donc globalement agréable.

Pour rentrer, pas de solution puisqu’aucun train ne va là bas, il faut marcher encore pendant 1h30, alors on a fait du stop, et là un couple italien nous a emmené directement à la maison à Lecce !

Le soir, on a quand même refait un aller-retour à pied maison-ville pour profiter un peu de la vie nocturne (le dernier bus est à 20h40). Et on a squatté un resto-pub super bon avec un personnel super cool, ça s’appelle Doppiozero. Un pouce pour le plat de parmegiana et pour le vin fruité que j’ai eu le plaisir de découvrir le Fiano di Avellino, un vin blanc issu des vignobles des Pouilles.

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Retour à Bari

Ensuite on a décidé de retourner à Bari pour dormir et aller visiter deux autres villes : Monopoli et Alberobello.

On a donc fait à nouveau 2h de train pour rejoindre un Airbnb encore super loin de la gare MAIS il y a des stations de trains régionaux plus proches (ça fonctionne comme le métro sauf que c’est un train) et il y a des bus (et cette fois-ci jusqu’à 23h). Là, notre hôte nous propose de nous emmener dans une sorte de cantine de la ville où tu manges pour 3 euros et les plats sont plutôt bons (dommage quand même que mon ventre ne supporte pas le gluten). Il nous fait faire un petit tour du propriétaire à Bari en passant vers la vieille ville et surtout vers la plage, qui se trouve s’appeler Pane e Pomodorro (littéralement, la plage s’appelle Pain et Tomate !). Voilà pour l’anecdote !

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Alberobello

C’est reparti pour le voyage en autocar, 2h pour aller à Alberobello, une ville faite de maisons typiques appelées trullis, qui sont des maisons blanches avec un toit de pierre. On avait lu sur les blogs qu’ils conseillaient d’y aller le soir au coucher du soleil pour éviter les boutiques, la foule de touristes et la chaleur. On a eu raison de les écouter parce que c’est aussi assez petit donc on a vite fait le tour. Ca n’en était pas moins magnifique !

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Monopoli

Coup de coeur du voyage ! Pour le coup, non seulement le nom de cette ville te donne envie d’acheter 2-3 rue de la paix, mais une fois les pieds dedans, on n’a plus envie de repartir !

Ici, il n’y a pas que la vieille ville qui est jolie ! Des maisons colorées, des plages de sable mais aussi des plages de rochers (pour tous les goûts), des falaises sauvages, et une vieille ville avec du linge qui vole et le carillon de l’église. Bref, j’achète !

Si vous demandez où se marier en Italie, c’est certainement à Monopoli que je vous dirai de chercher.

On a aussi voulu profiter du dessus d’une falaise qui se faisait manger par les vagues pour improviser un jacuzzi naturel (j’avais découvert ce concept en Australie, les Champagne pools, où tu te glisses dans un trou de la roche en attendant la prochaine vague qui fera des petites bulles tel le jacuzzi). Expérience marrante mais à ne pas reproduire : mon ami en est ressorti lacéré par les rochers coupants à cause d’une bonne grosse vague que l’on s’est pris un peu trop fort !

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Bari

Enfin, retour à Bari où j’ai passé mon dernier jour, direction la fameuse plage Pain et Tomate !

Il semblerait que les Italiens apprécient tout particulièrement les slips de bain, ou alors la mode revient.

On était dimanche et le dimanche à Bari, tout est fermé à part les resto-bars de plage sur l’esplanade. On en a d’ailleurs trouvé un du nom original de Pescobar, un bar à fish burgers et autres produits de la mer en snack, plutôt cool aussi.

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Focus sur les gelaterias

S’il y a une chose à ne pas louper dans la région de Puglia, ce sont les glaciers.

Deux-trois adresses de folie :

  • Gentile, à Bari
  • Martinucci, à Bari
  • Pasticceria Natale à Lecce

 

Et comme d’habitude, une petite liste de bizzareries comme j’aime les faire :

  • à Bari, on met du scotch sur les plaques d’égoût
  • on a parfois deux arrivées d’eau (et deux douches) dans la même baignoire
  • il y a un tas d’escaliers qui ne mènent à rien en haut des maisons (parfois ça mène à un mur)
  • ici en hiver, ils n’ont froid qu’un petit peu, les radiateurs font la taille d’un Twix
  • les flics roulent dans ma voiture (Punto), mais ça c’est normal
  • la plage s’appelle Pain et Tomate
  • ici on mange trois plats, dont le premier est 90% du temps des pâtes
  • les ceintures de sécurité à l’arrière des voitures, c’est pour les riches
  • 50% des italiens ne parlent pas anglais, mais ils te répondent quand même (exemple : à 11h du matin, je demande when is the last bus, le conducteur me répond « in ten minutes »)
  • les italiens roulent vraiment en Vespa
  • il y a des distributeurs de weed dans la rue 24/24
  • les italiens sont sympas, serviables et avenants (ouais c’est bizarre pour un français ça)

 

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