Je n’ai pas toujours eu l’ambition d’être photographe de mariage.
Tour à tour, j’ai été directrice d’école de peluches, avocate et même médecin spécialiste en ordonnances.
Puis j’ai un peu grandi et j’ai voulu faire autre chose. J’ai essayé plein de professions. J’ai même tenté la photo en tant qu’assistante d’un photographe de reportage suisse réputé et c’est là que je me souviens avoir dit : « si je deviens photographe, assommez-moi. »
A ce moment, je ne le savais pas encore, mais personne n’allait m’assommer.
C’est comme ça que je me suis retrouvée directrice artistique junior dans une agence de pub à Paris. Je travaillais pour des gros clients comme Nintendo et d’autres gros mangeurs de petits poissons tels que moi et que je me souviens avoir dit : « je démissionne ! »
Tout est devenu extrêmement clair quand j’ai décidé de créer ma propre petite activité de photographe, il y a maintenant 14 ans.
Oui, car même si comme un peu tout le monde, « je suis passionnée de l’image depuis toute petite », souvent, on ne voit pas que ce que l’on fait depuis tout petit, c’est justement ce qui pourrait devenir notre métier.
Et ça a été la plus belle révélation de toute ma vie.